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Nous avions pour mission de construire un projet qui s’inscrit dans le tourisme durable. Il nous fallait donc identifier un problème à résoudre dans un processus de tourisme classique.
Lorsque l’on pense au tourisme, on pense Partir loin, être dépaysé. Seulement, partir loin rime souvent avec avion, grands hôtels et visite d’énormes attractions touristiques. En d’autres termes, le tourisme de masse.
Notre volonté est de prendre le contrepied de cette réflexion. En promouvant un tourisme de proximité, centré sur la France, notre impact est double : un voyage plus durable, qui privilégie des moyens de transports et des établissements respectueux de l’environnement, et la mise en avant de monuments oubliés du pays.
Notre objectif est donc d’informer les Français sur la richesse de leur propre territoire en les encourageant à le découvrir, soutenant ainsi le patrimoine matériel et culturel qui le caractérise.
De cette observation est née l'idée : e-Picurien
Une application qui recense les attractions touristiques, restaurants et hébergements moins connus en France, qui présente pourtant une empreinte carbone, un rapport qualité-prix et un cachet qui valent le détour.
Nous proposons à chacun de construire son propre itinéraire reliant les différents sites recensés, ou d’en utiliser un préconçus dans ce qui est une sorte de solution clé en main.
A partir de là, nous avons réalisé des wireframes de ce à quoi pourrait ressembler notre application, en tentant d’être le plus complet possible.
Suite à nos retours utilisateurs, nous avons appris que notre application avait du potentiel, mais qu’elle n’était pas encore suffisamment aboutie, que ce soit sur le user testing, ou encore sur le parcours décrit sur une map. De plus, les critères de sélection (budget, temps et lieu) n’étaient pas assez précis et ciblaient mal notre utilisateur.
Nous avons donc réalisé une deuxième version de notre application, qui prendrait en compte tous ces retours pour être réellement efficiente, et répondre aux besoins observés. Elle intègre différentes technologies, telles que :
La question actuelle est de savoir : comment cette application évoluera dans le futur ? Quelles nouvelles features sont envisageables ?
Tout d’abord, il est raisonnable de penser que son utilisation peut s’étendre à d’autres pays. Pour cela, il nous faudrait élargir notre périmètre de récolte d’information, en contactant des instances locales, telles que les offices de tourisme et les mairies, et développer également notre champ de géolocalisation. Cette enquête de terrain représente un travail important, signifiant que nous pourrions avoir besoin de nouveaux membres dans notre équipe.
Ensuite, il pourrait prendre en compte l’aspect social, en plus de l’aspect écologique. En effet, si un critère écologique est appliqué sur chacun des établissements proposés, on sait qu’un des enjeux du tourisme de masse est de promouvoir une démarche sociale profitable aux populations locales. Ainsi, pour les établissements recommandés, nous pourrions mettre en avant ceux étant impliqués dans un processus de solidarité, que ce soit au travers de donation, de soutien ou de tarifs préférentiels appliqués à une frange de population dans le besoin.